Pourquoi Anne Arnotte a-t-elle légué sa fortune à un inconnu ? Pourquoi s'est-elle suicidée ? Mais est-ce un suicide ?
Pour Céleste Ibar, capitaine de police qui reprend du service après une agression brutale, rien ne colle. Des objets manquent, la victime a subi des violences et son corps est étrangement marqué. L'enquête, menée tambour battant, est-elle, elle-aussi, dominée par les apparence ? Céleste devra imposer sa personnalité particulière, son style acéré. Elle déterrera malgré elle des secrets profondément enfouis, dont les remugles continuent de hanter les vivants.
Fan inconditionnelle du Club des cinq et d'Alice détective dont j'ai écris une fan fiction à onze an (une histoire de jumeaux maléfiques, c'était horrible), j'ai mis trente cinq ans avant de réussir à poser le point final d'un roman policier, seul genre que je lis, à de rares exceptions près et dans lequel je voulais écrire.
Special K. est sorti le 7 juin dernier après une dernière péripétie : il devait s'appeler Ineffaçable, mais des blogeuses sollicitées m'ont indiqué qu'une de leurs pouliches sortait "Ineffaçables" dans les mois qui venaient (un thriller). Evidemment, la couverture était bouclée, la promotion, mon site, tout !
Ça a été une formidable aventure intérieure, débutée il y a 2 ans avec la découverte brutale que l'écriture d'un roman pouvait s'apprendre, qu'il y avait des techniques, des méthodes, des règles à respecter aussi. Tout ce temps, j'ai alterné écriture et apprentissage - autant vous dire que l'intégralité a été réécrite au moins douze fois !
Ca a été aussi une formidable aventure interpersonnelle, parce que l'écriture ne s'est pas faite totalement seule : tout le long du chemin, j'ai été accompagnée par Korigator, ma soeur, qui est aussi Amputator et m'a incitée à réduire mon roman d'au moins 25% (pour le meilleur) et par une vieille amie de lycée plus ou moins perdue de vue, dont je me suis rapprochée.